Marc André Bernier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marc André Bernier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Marc André Bernier (né en 1964) est un professeur québécois de littérature française à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Entre 2004 et 2014, il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique. Il est spécialiste de l'histoire de la rhétorique et de la littérature française du XVIIIe siècle. Il a publié de nombreux ouvrages sur ces sujets. Il est le premier Canadien à présider la Société internationale d’étude du dix-huitième siècle[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu un baccalauréat en études littéraires en 1987, Marc André Bernier poursuit des études à l'Université du Québec à Montréal. En 1996, il est docteur en sémiologie de cette université, après avoir soutenu une thèse intitulée « Libertinage et figures du savoir. Le roman libertin en France de Crébillon fils à Fougeret de Monbron (1734-1751)[2],[3] ».

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Marc André Bernier est professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis juin 1996. Il enseigne l'histoire littéraire, la littérature du XVIIIe siècle et la rhétorique.

Il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique entre 2004 et 2014[4],[5],[6].

Il a supervisé plusieurs thèses doctorales sur ces questions. Il codirige le projet de recherche « Inventaire des imprimés anciens au Québec »[7].

Il a été le président de la Société canadienne d'étude du dix-huitième siècle de 2009 à 2011[8]. En 2011, il est devenu le premier Canadien à présider la Société internationale d’étude du dix-huitième siècle[N 1],[10]. Il dirige la collection « Études internationales sur le dix-huitième siècle » (Paris, Éditions Honoré Champion)[9].

Il est directeur du Laboratoire sur l’histoire et la pensée modernes (XVIe – XVIIIe siècle) à l’Université du Québec à Trois-Rivières[11] depuis 2012[réf. nécessaire].

Il est membre du comité éditorial des Oxford University Studies in the Enlightenment[10] depuis 2008[réf. nécessaire] et a codirigé la revue Tangence pendant dix ans[10] de 2000 à 2011[réf. nécessaire].

Publications[modifier | modifier le code]

Marc André Bernier est l'auteur ou le coauteur de nombreux ouvrages. Il a notamment consacré plusieurs ouvrages à l'histoire de la rhétorique aux XVIIe et XVIIIe siècles[12].

Thèse[modifier | modifier le code]

  • Libertinage et figures du savoir : rhétorique et roman libertin dans la France des Lumières (1734-1751), Québec / Paris, Presses de l'Université Laval / L'Harmattan, thèse de 1996 publiée en 2001, 273 pages, (ISBN 2-76377-824-0), [lire en ligne]

Directions d'ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

Contributions à des ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • « De la théorie musicale aux soupirs de la volupté : les mouvements intimes de la libre pensée dans le roman libertin », dans Manon Brunet (dir.), Érudition et passion dans les écrits intimes, 1999[13].
  • « Des mouvements de la nature à la mise en scène du corps libertin : la savante éloquence d'une Fille de joye », 1999[14].
  • « Entre les égarements de la probatio et l’autorité de l’expérience : les preuves de l’amour dans le roman libertin du XVIIIe siècle », dans Jean-Pierre Schandeler et Nathalie Vienne-Guerrin (dir.), La preuve. Notions, pratiques et représentations en France et en Grande-Bretagne (XVIe – XVIIe siècle), Paris, Éditions Hermann, coll. « Collections de la République des Lettres », 2013, p. 385-398.
  • « Les temps parallèles. Écrire l’histoire de la guerre de Sept ans à la lumière de celle des guerres puniques », dans Sébastien Drouin et Nelson Guilbert (dir.), Avatars de l’exemplarité, suivi de Écrire l’histoire au siècle des Lumières, Paris, Éditions Hermann, coll. « Hermann Philosophie », 2013, p. 221-233.
  • « Entre souci de soi et société des cœurs : plaisir et discours de la morale au siècle des Lumières », dans Suzanne Foisy et Claude Thérien (dir.), Les plaisirs et les jours, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2013, p. 151-161.
  • « L’Île des esclaves (1725) de Marivaux, ou les Aventures de la raison dans le monde renversé », dans Lucie Desjardins (dir.), Les figures du monde renversé de la Renaissance aux Lumières. Hommage à Louis Van Delft, Paris, Éditions Hermann, coll. « Collections de la République des Lettres », 2013, p. 393-405.
  • « Parallele Zeiten. Das Schreiben neuzeitlicher Kriegsgeschichte im Zeichen antiker Konflikte », dans Stefanie Stockhorst (dir.), Krieg und Frieden im 18. Jahrhundert (1701–1789), Hanovre, Wehrhahn Verlag, 2014, p. 31-50.

Éditions de textes[modifier | modifier le code]

  • Philippe Aubert de Gaspé, Mémoires, éd. établie, présentée et annotée par Marc André Bernier et Claude La Charité, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2007, 591 p.
  • Joseph-Sabin Raymond, Entretiens sur l’éloquence et la littérature, éd. établie, présentée et annotée par Marc André Bernier et Marie Lise Laquerre, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « L’archive littéraire au Québec », 2012, 167 p.

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Erich Auerbach, Figura, Paris, Éditions Belin, 1993 et 2001.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Société Internationale d’Étude du dix-huitième siècle réunit vingt‑huit sociétés nationales avec plus de 8 000 chercheurs. Elle s’adresse à tous les dix‑huitiémistes qui s’interrogent sur les orientations et les méthodes qui ont cours dans d’autres pays et dans d’autres disciplines[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site de la Société[1]
  2. « Formation académique », sur le site de l'Université du Québec à Montréal (consulté le ).
  3. « Libertinage et figures du savoir », sur le site « Fabula » de l'École normale supérieure (consulté le )
  4. « Les professeurs réguliers - Département lettres et communication sociale •… », sur uquebec.ca (consulté le ).
  5. « Chaires de recherche du Canada », sur le site du gouvernement canadien (consulté le ).
  6. L’État du Québec : tout ce qu'il faut savoir sur le Québec aujourd'hui, p. 478, [lire en ligne].
  7. « Projets, groupes et réseaux dirigés par les membres du CIERL », sur le site du Cercle interuniversitaire d’étude sur la République des Lettres (consulté le ).
  8. Site de la Société[2]
  9. a et b « Collections », sur le site des Éditions Honoré Champion à Paris (consulté le ).
  10. a b c et d « Les professeurs Marc André Bernier et Gilles Bronchti honorés par l’Université du Québec », sur le site de l’Université du Québec à Trois-Rivières (consulté le ).
  11. Claudia Berthiaume, « Exposition de livres anciens à l’UQTR - Voltaire, Corneille et Marie de l’Incarnation à l’honneur », sur le site hebdosregionaux.ca, (consulté le ).
  12. Assïa Kettani, « De la Grèce antique à l'ère de la communication médiatique - Que sont nos politiciens devenus ? », sur le site du quotidien Le Devoir, (consulté le ).
  13. « Bibliographie », sur le site Google Books (consulté le ).
  14. Astrid Hallynck, Bibliographie : Le temps des libertinages, chapitre IV Libertinages, [lire en ligne].